Mes 1,58 m ne suffisent plus.

 

En ce moment, je ne sais pas ce qu'il se passe mais tout le monde me dépasse.

 

Mes 1,58 cm ne suffisent plus. 

 

Ma cousine de 14 ans fait une tête de plus que moi. 

Ma cousine de 16 ans mesure 1,90 cm. 

 

Les seuls à ne pas entrer en concurrence (pour le moment) sont mes petits cousins de 10, 8 et 6 ans. 

 

Pour le moment. 

Je déteste être réaliste.

 
 

Le réalisme m'a rattrapée de plein fouet samedi dernier. À la soirée à laquelle j'étais invitée. Barbecue autour d'une piscine, en Corse (à Saint-Cyprien si vous voulez tous les détails). 50 personnes.

 

Bien sûr, 2 ont fini à l'eau.

 

Et là, j'ai eu droit à un choc de taille. (admirez le jeu de mots)

 

Les 2 enfants des 2 parents qui nous invitaient étaient introuvables dans la foule. Impossible de les reconnaître, et vous savez pourquoi ?

Ils ont pris trop de centimètres.

 

Grégoire me dépasse de 37 cm au moins et Alice de 20.

Et voilà, je suis encore la plus petite.

Ajoutez à cela mon air d'ange (oui oui je vous assure, j'ai une gueule d'ange) et l'auréole qui flotte en permanence au dessus de ma tête et vous pensez que j'ai 16 ans. (et je ne vous ai pas encore parlé de mes ailes).

 

Pis : je ne bois pas d'alcool.

 

“Une eau gazeuse, s'il vous plaît”.

 

En général, l'eau gazeuse n'arrive jamais. 

L'eau plate non plus. Et tout le monde trinque, et vous n'avez rien dans les mains.

 

Samedi donc, j'ai eu affaire aux bulles.

 

À peine arrivée, on m'a glissé un verre de champagne entre les mains. Je ne pouvais même pas le poser négligemment sur la table et faire semblant de me tromper pour l'échanger avec un autre… mon nom était inscrit dessus, au feutre blanc. Et j'avais soif. Et il fallait trinquer.

 

Zut.

Comment m'en débarrasser discrètement ?

 

Dans un buisson, façon L'aile ou la Cuisse ?

 

Et hop, du champagne pour les fleurs.

 

Heureusement, je suis civilisée.

J'ai offert mon verre à quelqu'un qui louchait dessus. 

 

Et puis j'ai discuté. 

 

“On se connaît ?”

Pas encore. 

 

Mais je peux vous assurer que j'ai au moins tenté de convertir 4 personnes à la naturopathie. J'ai même retrouvé des personnes qui habitent à un quartier de chez moi à Versailles. Le monde est petit. 

 

Le plus gênant, dans cette affaire, s'est déroulé après. Quand j'ai tenté de manger quelque chose. J'évitais soigneusement la salade de pâtes à la fêta (quelle idée) et trouvais une chipolatas et une salade de jeunes pousses d'épinard qui se baladaient sur la table carrelée. 

J'avais faim. 

 

Or j'avais à peine avalé 10 cm de chipolatas et une bouchée - une seule - de petites feuilles vertes quand on est venu m'interrompre. 

 

Forcément, j'étais debout, pas assise (plus de chaises disponibles) et je ne sais pas ce qui dans mon comportement induisait que j'étais ouverte à la discussion mais il devait bien y avoir quelque chose puisque que 4 personnes en même temps sont arrivées pour me parler. 

 

“Et alors, tu fais quoi dans la vie ?”

 

Moi, je mâchais. 

C'est-à-dire que j'appliquais le seul principe naturo à ne jamais appliquer en soirée, à moins de ressembler à un ruminant. 

 

Je mâchais et j'évitais qu'on me verse des bulles. 

 Alors…

 

On se connaît ? 

 

Parce que j'aimerais vraiment vous connaître. 

Dans d'autres circonstances que celles-là. 

 

Déjà, pour savoir comment vous corrompre. 

 

Ensuite pour promouvoir discrètement mes masterclass sur le human design (parce que je vends des choses, vous savez ? Non ? Eh bien, c'est fait.✅)

 

Alors par les foudres de Saturne (simple expression personnelle, n'y voyez aucune menace), répondez à cet article et dites-moi qui vous êtes. Faites-moi une liste, un billet, un roman, une thèse, que sais-je ? Je veux tout savoir. 

 

Même votre taille. 

 

À la prochaine (j'attends votre mail 🥂),

Julie 

 

ps : vous ai-je dis que je vends des masterclass ? 

 

pps : alors, ange ou démon ?

 
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